Huit chefs dEtat, anciens présidents, responsables politiques et citoyens des nations dAfrique, des Amériques, dAsie et dEurope, ont lancé lundi à Cotonou un appel visant la mobilisation mondiale contre les faux médicaments.
|
Il sagit des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso, Mamadou Tandja du Niger, François Bozizé de Centrafrique, Denis Sassou Ngesso du Congo , Abdoulaye Wade du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo
Outre ces chefs dEtat, les ministres de la Santé de la Côte dIvoire, du Mali, de Chili, de Laos ont également représenté leurs chefs de gouvernement à la cérémonie du lancement de cet appel de Cotonou.
Selon le document de cet appel lu par lancien président français, Jacques Chirac, les autorités politiques ont exprimé le vu de voir les Etats mettent en uvre, sans délai, des politiques sécurisées daccès universel à des médicaments de qualité, en cohérence avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Ils ont également exhorté les chefs dEtat et de gouvernement, les responsables dorganisations internationales et dorganisations non gouvernementales à prendre la pleine mesure des enjeux de santé et de sécurité publique liés au fléau des faux médicaments et décider au plan national de mesures appropriées.
A cet effet, ils ont souhaité la mise en application stricte des textes législatifs et réglementaires dans les Etats qui en disposent, et linstauration dun cadre législatif et réglementaire là où il fait défaut.
Ils ont également décidé, de la mise en place, sur le terrain, dinstruments efficace de lutte contre le trafic, avec des personnels formés et des dispositifs répressifs adaptés à la réalité du trafic des faux médicaments.
Pour ce fait, ils se sont engagés à uvrer ensemble en vue déradiquer la production, le trafic et le commerce illicite des faux médicaments.
Ils ont aussi appelé à la responsabilisation de tous les acteurs , y compris des populations, pour mettre en uvre les dispositions qui simposent.
En fin, ils ont proposé daccroitre la mise à disposition de médicaments génériques de qualité pour tous, notamment ceux de la liste des médicaments essentiels de lOrganisation Mondiale de la Santé. Selon lancien président français, un médicament sur quatre utilisé dans les pays en développement est faux.
De même, a-t-il déploré, 200 mille de décès par an pourraient être évitées si les médicaments prescrits contre le paludisme étaient conformes à la réglementation et capables de traiter réellement la maladie.
|